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 Chelsea donne la leçon

Chelsea s'est tranquillement imposé (1-3) ce jeudi à Yokohama en demi-finale de la Coupe du monde des clubs face à une équipe de Monterrey vaillante mais bien trop limitée. Largement dominateurs, les Blues ont ouvert le score par l'intermédiaire de Juan Mata (17e) et pris le large en début de seconde période sur des réalisations successives de Fernando Torres (46e) et Darvin Chavez contre son camp (48e), avant qu'Aldo De Nigris ne vienne sauver l'honneur pour le club mexicain dans le temps additionnel (92e). En finale, les protégés de Rafael Benitez défieront Le Corinthians, tombeur mercredi des Egyptiens d'Al-Ahly (1-0)

Après des débuts chaotiques, le Chelsea de Rafael Benitez semble avoir trouvé ses marques. Le carton passé à Nordsjaelland en Ligue des champions (6-1) ou cette victoire à Sunderland en Premier League (1-3) en attestaient, le match du jour contre Monterrey, en demi-finale de la Coupe du monde des clubs, l’a confirmé ce jeudi. Cette fois encore, les Espagnols Mata et Torres ont frappé, pour un succès aisé des Blues (3-1).

Le premier cité a ouvert la marque peu après le quart d’heure de jeu, impeccablement servi dans la surface par Cole (1-0, 18e). Le second a corsé l’addition dès le retour des vestiaires, après 17 secondes de jeu, d’un tir croisé et dévié (2-0, 46e). Le malheureux Chavez ayant donné plus d'ampleur au score en concluant une action brillamment élaborée par le fameux tandem ibérique (3-0, 48e). Un bon galop d’essai pour les Londoniens, malgré le but de l'honneur inscrit par De Nigris dans le temps additionnel (3-1, 92e), avant la confrontation ultime annoncée - et traditionnelle – entre le champion d’Europe et le vainqueur de la Copa Libertadores (seule l’édition 2010 ayant fait exception à la règle avec une finale entre les Milanais de l’Inter et les Congolais du Tout Puissant Mazembe).

Plus d'infos à suivre...

 

Une nouvelle ère au PSG ?

 

On avait tous prédit, assez logiquement, une domination nette du PSG sur la Ligue 1. Après plusieurs mois de tâtonnement, le club de la capitale semble avoir trouvé la bonne carburation, corrigeant sans trembler Evian TG, mais aussi et surtout Valenciennes, qui n’avait pourtant jamais perdu à domicile cette saison en championnat. Le PSG est-il définitivement lancé ? Élément de réponse...

Même si on ne va pas plaindre le PSG, dont les moyens sont nettement supérieurs à ses concurrents nationaux, il faut avouer que le club de la capitale a joué de malchance depuis le début de la saison, et même en amont. Blessé lors de la finale de l’Euro, Thiago Motta a mis un temps fou pour redevenir le milieu intraitable qui fait de lui un homme de base du nouveau système en 4-4-2 d’Ancelotti. Lavezzi a lui été expulsé très tôt dans la saison, avant d’accumuler les pépins physiques. On se souvient encore de sa sortie pleine de frustration à Porto en octobre (2e journée de C1), contrastant avec sa joie du match retour, où il a inscrit le but vainqueur. Enfin, d’autres éléments comme Van der Wiel, Sissoko, Pastore et Bodmer, ont également été pris dans une spirale négative, la faute à de faibles performances individuelles ou des absences prolongées.

Quand on additionne le nombre de joueurs pas encore aptes à évoluer à 100%, ça faisait quand même beaucoup. Car Thiago Silva et Ibrahimovic ne peuvent substituer toute une équipe, fussent-ils aidés par des joueurs qui ont su élever leur niveau de jeu comme Sirigu, Matuidi, Ménez ou Verratti, même si ce dernier s’est un peu éteint depuis. Néanmoins, maintenant que (presque) tout ce beau monde est enfin dans des conditions optimales pour jouer, le PSG semble trop fort pour la concurrence. Depuis deux matches, c’est même la boucherie pour les Rouge et Bleu qui ont infligé le même tarif de quatre buts à rien à Evian TG et Valenciennes.

Un état d’esprit qui fait la différence

Le talent individuel des Parisiens est indiscutable. Voilà qu’il s’accorde dans une symphonie où plus personne ne cherche à jouer un rôle inapproprié de soliste. Le fait d’avoir changé de schéma de jeu, ou d’avoir partagé une pizza avec Enrico Macias, ne suffit pas à expliquer ce changement de rendement dans l’équipe francilienne. L’engagement et le sérieux des joueurs m’ont d’ailleurs plus marqué que leurs gestes inspirés. Les protégés du Mister italien semblent avoir compris qu’il fallait d’abord faire preuve de rigueur, pour ensuite exprimer le talent qui est le leur dans de bonnes conditions. En s’appliquant dans les duels, en faisant les efforts, on a plus souvent le ballon, et donc plus le droit à la fantaisie (et à l’erreur). Le Barça, qu’on admire tous pour son génie, en est le plus bel exemple, grâce à une rigueur dans la récupération qu’on oublie trop souvent de mettre en avant.

Contre Valenciennes, Lavezzi s’est battu comme un chiffonnier à quelques minutes de la fin pour arracher un ballon au défenseur adverse dans sa surface, alors que le match était joué depuis longtemps. Cette action anodine symbolise l’état d’esprit nouveau qui anime les joueurs, peut-être trop suffisants lors de quelques matches du début de saison. Rigueur, esprit d’équipe, talent… Il ne semble plus manquer grand-chose à cette formation. Selon toute vraisemblance, le meilleur est encore à venir. Ça promet.